Le mensonge et la calomnie à l’encontre d’Israël à la tribune du Parlement européen

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Mercredi 22 juin, le Président de l’État d’Israël, Reuven Rivlin, s’est rendu au Parlement européen pour délivrer un discours sur la relation entre Israël et l’Europe. Profitant de la venue du chef de l’Autorité palestinienne qui devait intervenir à la même tribune le 23 juin, Martin Schultz, Président du parlement, a alors proposé d’organiser une rencontre entre les deux hommes, offre qui a été déclinée par Mahmoud Abbas.

Le discours plein d’espoir et de paix de Reuven Rivlin a grandement contrasté avec la diatribe haineuse de Mahmoud Abbas qui n’a pas manqué d’accabler Israël de tous les maux. Qu’il s’agisse d’une stratégie du désespoir d’un homme en quête de légitimité ou de propagande improvisée, les discours de Mahmoud Abbas devant les instances internationales se suivent et se ressemblent. Plutôt que d’être force de proposition et se donner les moyens de construire un avenir pour le peuple palestinien, il préfère une fois encore se complaire dans un discours victimaire et accusateur basé sur les mensonges et la calomnie.

L’approche constructive de Reuven Rivlin pour « bâtir la confiance au Moyen-Orient »

Dans son discours, le Président israélien a dans un premier temps appelé l’Union européenne à repousser l’initiative diplomatique française et à opter en faveur d’une relance d’un dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens : « L’initiative française ne fera qu’éloigner la paix et elle est vouée d’avance à l’échec », a-t-il déclaré. Dans ce cadre, il a également dénoncé les critiques incessantes émises par l’Union européenne envers Israël, qu’il attribue à « de l’incompréhension et de l’impatience », en soulignant qu’en Israël, la colère et la frustration sont palpables envers ce qui est interprété comme des critiques injustifiées, paternalistes et animées de double standard de la part de l’Union européenne.

Le Président israélien a rappelé que l’Etat d’Israël est une expérience politique unique qui s’exprime par le retour d’un peuple dans sa patrie après 2000 ans d’exil et que cet Etat fait face à des problématiques complexes. Il a ainsi demandé aux députés européens de respecter le jugement israélien même s’il est différent, respecter la souveraineté d’Israël et le processus démocratique dans lequel sont prises les décisions, et enfin respecter la détermination d’Israël et son engagement à défendre ses citoyens.

Il a expliqué que trois raisons compromettent l’instauration de relations apaisées entre Israël et la Palestine. D’abord le fait qu’il y ait deux autorités rivales en Palestine, l’Autorité nationale palestinienne en Cisjordanie, et le Hamas à Gaza, ce qui complique d’autant plus le dialogue que l’une des deux – le Hamas – est ouvertement hostile à l’existence même d’Israël. Ensuite la situation de chaos qui règne actuellement au Moyen-Orient, notamment en Syrie. Enfin le manque de confiance qui existe entre les peuples israélien et palestinien.Mercredi 22 juin, le Président de l’État d’Israël, Reuven Rivlin, s’est rendu au Parlement européen pour délivrer un discours sur la relation entre Israël et l’Europe. Profitant de la venue du chef de l’Autorité palestinienne qui devait intervenir à la même tribune le 23 juin, Martin Schultz, Président du parlement, a alors proposé d’organiser une rencontre entre les deux hommes, offre qui a été déclinée par Mahmoud Abbas.

Le discours plein d’espoir et de paix de Reuven Rivlin a grandement contrasté avec la diatribe haineuse de Mahmoud Abbas qui n’a pas manqué d’accabler Israël de tous les maux. Qu’il s’agisse d’une stratégie du désespoir d’un homme en quête de légitimité ou de propagande improvisée, les discours de Mahmoud Abbas devant les instances internationales se suivent et se ressemblent. Plutôt que d’être force de proposition et se donner les moyens de construire un avenir pour le peuple palestinien, il préfère une fois encore se complaire dans un discours victimaire et accusateur basé sur les mensonges et la calomnie.

L’approche constructive de Reuven Rivlin pour « bâtir la confiance au Moyen-Orient »

Dans son discours, le Président israélien a dans un premier temps appelé l’Union européenne à repousser l’initiative diplomatique française et à opter en faveur d’une relance d’un dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens : « L’initiative française ne fera qu’éloigner la paix et elle est vouée d’avance à l’échec », a-t-il déclaré. Dans ce cadre, il a également dénoncé les critiques incessantes émises par l’Union européenne envers Israël, qu’il attribue à « de l’incompréhension et de l’impatience », en soulignant qu’en Israël, la colère et la frustration sont palpables envers ce qui est interprété comme des critiques injustifiées, paternalistes et animées de double standard de la part de l’Union européenne.

Le Président israélien a rappelé que l’Etat d’Israël est une expérience politique unique qui s’exprime par le retour d’un peuple dans sa patrie après 2000 ans d’exil et que cet Etat fait face à des problématiques complexes. Il a ainsi demandé aux députés européens de respecter le jugement israélien même s’il est différent, respecter la souveraineté d’Israël et le processus démocratique dans lequel sont prises les décisions, et enfin respecter la détermination d’Israël et son engagement à défendre ses citoyens.

Il a expliqué que trois raisons compromettent l’instauration de relations apaisées entre Israël et la Palestine. D’abord le fait qu’il y ait deux autorités rivales en Palestine, l’Autorité nationale palestinienne en Cisjordanie, et le Hamas à Gaza, ce qui complique d’autant plus le dialogue que l’une des deux – le Hamas – est ouvertement hostile à l’existence même d’Israël. Ensuite la situation de chaos qui règne actuellement au Moyen-Orient, notamment en Syrie. Enfin le manque de confiance qui existe entre les peuples israélien et palestinien.

Mercredi 22 juin, le Président de l’État d’Israël, Reuven Rivlin, s’est rendu au Parlement européen pour délivrer un discours sur la relation entre Israël et l’Europe. Profitant de la venue du chef de l’Autorité palestinienne qui devait intervenir à la même tribune le 23 juin, Martin Schultz, Président du parlement, a alors proposé d’organiser une rencontre entre les deux hommes, offre qui a été déclinée par Mahmoud Abbas.
Le discours plein d’espoir et de paix de Reuven Rivlin a grandement contrasté avec la diatribe haineuse de Mahmoud Abbas qui n’a pas manqué d’accabler Israël de tous les maux. Qu’il s’agisse d’une stratégie du désespoir d’un homme en quête de légitimité ou de propagande improvisée, les discours de Mahmoud Abbas devant les instances internationales se suivent et se ressemblent. Plutôt que d’être force de proposition et se donner les moyens de construire un avenir pour le peuple palestinien, il préfère une fois encore se complaire dans un discours victimaire et accusateur basé sur les mensonges et la calomnie.
L’approche constructive de Reuven Rivlin pour « bâtir la confiance au Moyen-Orient »
Dans son discours, le Président israélien a dans un premier temps appelé l’Union européenne à repousser l’initiative diplomatique française et à opter en faveur d’une relance d’un dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens : « L’initiative française ne fera qu’éloigner la paix et elle est vouée d’avance à l’échec », a-t-il déclaré. Dans ce cadre, il a également dénoncé les critiques incessantes émises par l’Union européenne envers Israël, qu’il attribue à « de l’incompréhension et de l’impatience », en soulignant qu’en Israël, la colère et la frustration sont palpables envers ce qui est interprété comme des critiques injustifiées, paternalistes et animées de double standard de la part de l’Union européenne.
Le Président israélien a rappelé que l’Etat d’Israël est une expérience politique unique qui s’exprime par le retour d’un peuple dans sa patrie après 2000 ans d’exil et que cet Etat fait face à des problématiques complexes. Il a ainsi demandé aux députés européens de respecter le jugement israélien même s’il est différent, respecter la souveraineté d’Israël et le processus démocratique dans lequel sont prises les décisions, et enfin respecter la détermination d’Israël et son engagement à défendre ses citoyens.
Il a expliqué que trois raisons compromettent l’instauration de relations apaisées entre Israël et la Palestine. D’abord le fait qu’il y ait deux autorités rivales en Palestine, l’Autorité nationale palestinienne en Cisjordanie, et le Hamas à Gaza, ce qui complique d’autant plus le dialogue que l’une des deux – le Hamas – est ouvertement hostile à l’existence même d’Israël. Ensuite la situation de chaos qui règne actuellement au Moyen-Orient, notamment en Syrie. Enfin le manque de confiance qui existe entre les peuples israélien et palestinien.

À partir de ce constat, le Président israélien a appelé son pays à prendre quatre séries de mesures pour améliorer ses relations avec la Palestine afin de préparer une paix durable :
– Travailler contre les islamistes extrémistes avec les États modérés que sont la Jordanie et l’Égypte.
– Développer l’économie palestinienne pour accroître la qualité de vie des Palestiniens.
– Investir dans des projets communs avec la Palestine, notamment en matière d’écologie, d’énergies renouvelables et de tourisme.
– Inciter au respect mutuel des deux peuples, contre la peur et la haine, par l’éducation.
Le discours du Président a eu lieu au lendemain de la déclaration de soutien des 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne à l’initiative de paix française pour l’organisation d’une conférence de paix internationale à Paris cette année. Israël a à plusieurs reprises rejeté l’initiative française, affirmant qu’elle durcissait les positions palestiniennes et éloignait ainsi la paix.
Le Président du Conseil européen Donald Tusk s’est ensuite entretenu avec Reuven Rivlin et a qualifié la reprise du dialogue de « priorité absolue pour la Communauté européenne ».
Les deux hommes ont également évoqué ensemble les défis actuels en Israël et au Moyen- Orient, notamment la situation en Syrie et au Liban, ainsi que la menace terroriste de l’État islamique.
L’incitation « officielle » à la haine d’Israël de Mahmoud Abbas
Après avoir décliné la proposition de Martin Schlutz qui l’invitait à s’entretenir avec Reuven Rivlin (les deux hommes auraient simplement pu se serrer la main, ce que Mahmoud Abbas a aussi refusé), le Président de l’Autorité palestinienne a débité un énième pamphlet à l’encontre d’Israël, accusant l’Etat hébreu de perpétrer un « massacre de masse à une échelle sans précédent (…) au nez et à la barbe de la communauté internationale » contre les Palestiniens. « Il y a une incitation persistante et croissante à la violence et à l’extrémisme de la part des colons et de l’armée israélienne », a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas a en outre soutenu que les Palestiniens traversent des « jours sombres » et vivent « sous la tyrannie et le racisme de l’occupation ». « Nous oeuvrons afin de nous libérer de l’occupation politique par des voies politiques et diplomatiques », a-t-il affirmé, ajoutant que «les Palestiniens exigent un Etat indépendant dans les frontières de 1967, et n’accepteront pas un Etat avec des frontières temporaires ».
Jouant sur le mot «négociations» et en réponse à l’appel de Réuven Rivlin à des négociations directes, il a martelé que « le droit à l’autodétermination n’est pas négociable. » Les termes de son discours ne sont pas surprenants puisqu’ils sont à peu près similaires à ceux qu’il avait employés lors de son allocution pour les 70 ans de l’Assemblée générale des Nations Unies le 2 octobre 2015. Mais cette fois les mensonges éhontés à tendance antisémite lui ont enlevé tout crédit et toute dignité. Ainsi, sans sources et sans références, Mahmoud Abbas a affirmé que récemment, « un certain nombre de rabbins en Israël ont tenu des propos clairs, demandant à leur gouvernement d’empoisonner l’eau pour tuer les Palestiniens ». De la calomnie contre les juifs, selon Israël. Il a aussi ajouté que cet appel entrait dans le cadre d’attaques qualifiées par lui d’incitation à la violence contre les Palestiniens.

« Abou Mazen a montré son vrai visage à Bruxelles », a affirmé dans un communiqué le bureau du Benjamin Netanyahou, utilisant le nom de guerre de Mahmoud Abbas. Le Premier ministre israélien a déclaré que ce qui s’est passé à Bruxelles contredit la volonté affichée de M. Abbas de négocier la paix avec Israël.
« La personne qui refuse de rencontrer le président (israélien) et énonce des calomnies devant le Parlement européen, ment lorsqu’il prétend que sa main est tendue pour faire la paix », selon le communiqué.
A l’heure où l’Europe se délite…
Ironie du calendrier, le discours de Mahmoud Abbas a retenti au sein du Parlement européen le jour où les Britanniques s’exprimaient en faveur du Brexit. La sortie de la Grande- Bretagne, qui témoigne d’un échec cuisant du projet européen, remet en question nombre de certitudes et témoigne d’une lassitude des peuples à être gouvernés par des technocrates souvent déconnectés de la réalité.
Le fait que le Parlement européen encense et salue le discours haineux et calomnieux d’un leader palestinien en mal de reconnaissance, témoigne peut-être de l’obsolescence de cette institution. Puisque le Brexit appelle à un examen de conscience, il faut espérer qu’elle s’accompagnera d’une remise en question des valeurs que l’Europe prétend incarner et défendre et dont l’outrance du discours de Mahmoud Abbas ne saurait référer.
L’antisionisme et l’antisémitisme n’ont pas leur place au sein du Parlement qui incarne les valeurs fondatrices de l’Europe et son attachement à la liberté, à la justice et à la paix. Quant à Mahmoud Abbas, comme ses prédécesseurs, il semble se complaire à manquer les rendez- vous historiques. Les campagnes orchestrées sur la délégitimation d’Israël, les menaces d’une nouvelle Intifada, le refus de toute négociation, le recours systématique aux instances internationales, sont autant de prétextes pour justifier le rejet de tout compromis. Ils encouragent également le Hamas et le Djihad islamique à poursuivre sans relâche la lutte armée. Ils tentent de faire prospérer leur statut de victimes en espérant en tirer les dividendes, ce qui leur évitera de faire le choix douloureux de la négociation.
Alors que Reuven Rivlin s’évertue à tendre la main au chef de l’Autorité palestinienne, son « ami », comme il continue malgré tout à le nommer, il la rejette sans états d’âme. Ce qui en dit long dur l’état d’esprit qui anime les Palestiniens qui prétendent faussement vouloir aboutir à la paix en continuant à nier Israël et en ignorant ses dirigeants.
Nous devons nous interroger ici la place que prend le conflit israélo-palestinien. Depuis trop longtemps nous entendons dire qu’il est la cause de tous les conflits dans la région et que seule sa résolution permettra d’instaurer la paix au Moyen-Orient. Cette vision simpliste occulte un certain nombre de vérités, notamment le fait que Daech, pour ne citer que cette organisation terroriste, n’est pas née en réaction à Israël mais a profité de la déliquescence des Etats de la région pour les gangrener.

Personne aujourd’hui ne veut davantage la paix que l’Etat d’Israël pour qui il s’agit, dans un environnement hostile, d’une nécessité vitale. Mais la paix ne peut s’obtenir sans lucidité sur la véritable nature de ceux avec qui il faut la faire. Certes on ne fait la paix qu’avec ses ennemis, mais encore faut-il que l’ennemi ait lui aussi envie de faire la paix.