Place du Palais Bourbon – Semaine du 30 janvier au 3 Février

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En une de notre rendez-vous hebdomadaire : retour sur les réactions à la suite des terribles attentats de Jérusalem, le sans-faute du préfet Nuñez, l’ambition présidentielle de Bernard Cazeneuve et la visite de Benjamin Netanyahu à Paris


  1. Réactions à la suite des attentats de Jérusalem

La semaine dernière, Israël a été frappé de plein fouet par deux attentats dirigés contre des civils à Jérusalem. A l’issue de la Journée Internationale de Commémoration de la Shoah, un terroriste palestinien a ouvert le feu sur des personnes qui se trouvaient à proximité d’une synagogue. On déplore la mort de 7 d’entre eux.

Le lendemain, un jeune garçon de 13 ans a tenté d’assassiner des passants dans les rues de Jérusalem avant d’être neutralisé par la réaction héroïque de civils.

À la suite de ces attaques terroristes, les réactions en France ont été nombreuses. L’ensemble de la classe politique a condamné avec force, tous, sauf…. l’extrême gauche qui dans un silence assourdissant n’a pas dénoncé une seule fois ces actes odieux, préférant renvoyer dos à dos les terroristes palestiniens et l’État d’Israël.

Les Insoumis étaient plus nombreux pour condamner avec force l’opération anti-terroriste de l’armée israélienne dans la ville de Jénine pour empêcher des groupes palestiniens armés de fomenter des attentats sur le territoire israélien.

L’absence de réaction de la France Insoumise traduit une fois de plus, cette haine viscérale à l’encontre de la seule démocratie de la région : Israël.

Mêlant mensonges et contre-vérités, l’extrême gauche nourrit, alimente et légitime l’antisémitisme et l’antisionisme.

Face à ces outrances, ELNET a publié récemment une analyse complète pour comprendre la vague de terreur qui sévit en Israël. L’objectif de ce document que vous pouvez retrouver sur nos réseaux sociaux et notre site internet est de rétablir les faits, les expliquer et proposer quelques recommandations.


  1. Le sans-faute de Laurent Nuñez

Les débuts de Laurent Nuñez qui a succédé à Didier Lallement sont salués unanimement par les macronistes mais également par l’opposition.

Depuis sa prise de fonction, aucun incident majeur n’est a déploré au sein de la capitale, où se sont déroulés les défilés monstres contre la réforme des retraites ou encore la manifestation des jeunes.

Sa communication est jugée bonne avec l’ensemble des autorités et des élus. Apprécié pour sa capacité à trancher et arbitrer, il considère avec beaucoup d’attention l’ensemble de ses interlocuteurs.

Même au sein de l’opposition, ses qualités sont appréciées, comme en témoigne Sandrine Rousseau qui a déclaré : « la doctrine du maintien de l’ordre du Préfet Nuñez est très différente du préfet Lallement et on voit que cela se passe mieux », même son de cloche du côté du député Christophe Naegelen qui trouve « le dispositif de la préfecture de Police bien agencé ».

Ancien patron de la DGSI, secrétaire d’État auprès de Christophe Castaner, puis coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, le préfet Nuñez est un habitué des secrets d’État. Il a participé à l’ensemble des conseils de défense depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron et aura la lourde tâche de coordonner le dispositif de sécurité des Jeux Olympiques 2024.

Du côté de la Mairie de Paris, Anne Hidalgo est très élogieuse à l’encontre de Laurent Nuñez : « Laurent Nuñez a su retrouver, en les modernisant, les fondamentaux du maintien de l’ordre à Paris : dialogue nourri avant les manifestations, présence massive, mais discrète et très efficace des forces de l’ordre. La compétence et la personnalité, ça joue ». C’est un changement de ton radical de la part de la maire de Paris dont les relations avec Didier Lallement étaient exécrables.

Laurent Nuñez est à coup sûr l’une des rares satisfactions du moment pour Emmanuel Macron.

(source : Le Parisien)


  1. Bernard Cazeneuve lance un mouvement pour fédérer une gauche hostile à la NUPES

L’ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre de François Hollande qui a quitté le PS en 2022, appelle à un rassemblement de « ceux qui aspirent, par-delà leurs appartenances politiques à gauche, à l’avènement d’une démarche crédible et sérieuse, capable de susciter de l’espoir ».

C’est donc dans cette perspective que Bernard Cazeneuve lance un mouvement visant à fédérer les tendances de gauche hostiles à la NUPES.

En septembre 2022, l’ancien locataire de Matignon avait lancé un manifeste pour « une autre gauche » qui « rompe avec l’outrance et le sectarisme » et qui avait été signé par plusieurs centaines de personnalités de gauche, dont la quasi-totalité des opposants à la ligne pro-NUPES.

Selon Bernard Cazeneuve, plus de 6000 personnes ont signé son manifeste et une organisation territoriale est mise en place. Il affirme également « avoir sillonné le pays ces derniers mois à l’invitation des comités locaux à la rencontre d’experts, de citoyens venus d’horizons différents ».

Cette initiative a pour but « d’éviter à tout prix la victoire de l’extrême droite ». Déterminé et prêt à relever tous les défis, Bernard Cazeneuve ambitionne clairement un destin présidentiel.

L’ancien Premier ministre rappelle qu’il ne s’agit pas d’un parti politique mais d’un mouvement qui, « s’il rassemble, pourra à terme constituer une force ». Un modèle qui ressemble fortement à celui d’un certain Emmanuel Macron en 2016…

(source : le Parisien)


4. Visite de Benyamin Netanyahu à Paris

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a effectué sa première visite en France depuis son retour au pouvoir pour y rencontrer le Président de la République pour un dîner de travail et les représentants de la communauté juive.

Au menu des discussions avec Emmanuel Macron : la guerre en Ukraine. Le Premier ministre israélien ayant affirmé que son pays envisageait une aide militaire envers Kiev, tout en se proposant comme médiateur dans le conflit entre Kiev et Moscou.

Il a évidemment été sujet du regain de tensions au Proche-Orient à la suite de l’opération antiterroriste de l’armée israélienne à Jénine et des attentats de Jérusalem. La menace nucléaire iranienne qui était l’objet principal de cette visite diplomatique était aussi au cœur des échanges. L’Iran qui appelle très régulièrement à l’éradication de l’État juif est une bête noire pour Israël mais aussi pour la stabilité de la paix dans le monde.

Pour rappel, la position de Paris est de conduire une politique de très grande fermeté à l’égard de l’Iran, considérant que le programme nucléaire iranien arrive à un stade dangereux.

Dîner de travail avec le Premier ministre de l’État d’Israël, M. Benyamin NETANYAHOU.

 Publié le 3 février 2023

Le Président de la République a reçu, ce jeudi 2 février, pour un dîner de travail, le Premier ministre de l’Etat d’Israël, M. Benyamin NETANYAHOU.

Le chef de l’Etat s’est réjoui que M. Benyamin NETANYAHOU ait choisi la France pour effectuer sa première visite en dehors du Proche-Orient depuis sa nomination comme Premier ministre. Il a souligné que ce choix témoignait, s’il en était besoin, de la proximité entre nos deux pays et entre nos deux peuples.

Le Président de la République et le Premier ministre israélien se sont félicités de la qualité et du caractère exceptionnel des liens qui unissent la France et Israël. Ils ont échangé, en confiance, sur les défis que nos deux pays ont à relever et sur les multiples aspects de notre relation bilatérale.

Le chef de l’Etat a fait part au Premier ministre israélien de la solidarité pleine et entière de la France avec Israël dans sa lutte contre le terrorisme tout particulièrement après l’attaque ignoble qui a fait sept victimes israéliennes à proximité d’une synagogue à Jérusalem, vendredi dernier.

Le Président de la République a exprimé son inquiétude sur la situation actuelle dans les Territoires palestiniens et en Israël. Il a rappelé l’importance d’éviter toute mesure susceptible d’alimenter l’engrenage de la violence qui a déjà fait trop de victimes innocentes parmi les civils palestiniens et israéliens. Le chef de l’Etat a rappelé l’attachement de la France au statu quo historique sur les Lieux Saints à Jérusalem, ainsi que sa ferme opposition à la poursuite de la colonisation qui sape la perspective d’un futur Etat palestinien, autant que les espoirs de paix et de sécurité pour Israël.

Le Président de la République s’est félicité de la normalisation des relations entre Israël et plusieurs Etats de la région qui contribue à la stabilité et à la sécurité. Il a rappelé que cette dynamique restera incomplète tant qu’elle ne s’accompagnera pas d’une reprise d’un processus politique vers une solution qui réponde aux aspirations légitimes tant des Palestiniens que des Israéliens. Il a exprimé sa disponibilité à contribuer à une reprise du dialogue entre les Israéliens et les Palestiniens.

Parmi les crises multiples qui affectent la région, et qui mettent aussi en jeu les intérêts de sécurité français et européens, les deux dirigeants ont évoqué le programme nucléaire iranien. Le Président de la République a répété la fermeté nécessaire face à la fuite en avant de l’Iran, qui si elle se poursuivait emporterait inévitablement des conséquences, et au défaut de transparence de ce pays envers l’Agence Internationale de l’Energie atomique.

Les deux dirigeants ont, par ailleurs, exprimé leur forte préoccupation face aux activités déstabilisatrices de l’Iran dans l’ensemble de la région. Le Président a rappelé que le soutien iranien à l’agression russe en Ukraine exposait l’Iran à des sanctions et à un isolement croissant.

Les deux dirigeants ont également discuté de leurs efforts respectifs et de leur volonté de coopérer étroitement pour faire face aux conséquences de la guerre d’agression russe en Ukraine sur la scène internationale.

Le Président de la République et le Premier ministre israélien ont décidé de travailler ensemble sur ces deux sujets.

Ils ont également exprimé leur volonté d’approfondir le partenariat stratégique qui lie nos deux pays et de renforcer la relation bilatérale dans tous les domaines. Le Chef de l’Etat a répété l’attachement indéfectible de la France à la sécurité d’Israël.

(source : L’Élysée)


           5. Vu à l’Assemblée nationale

L’extrême gauche a mené une campagne de communication, profitant de la visite de Netanyahu à Paris pour dénoncer les agissements de la politique israélienne. Très silencieux lorsqu’il s’agit de dénoncer les attentats de Jérusalem, les Insoumis retrouvent leur voix pour colporter des mensonges et alimenter la haine et l’antisionisme.

Le député Meyer Habib a interpellé la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna à la suite des attentats de Jérusalem :

Vendredi dernier, nous avons célébré le 78anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de la Shoah : six millions de Juifs, dont deux millions d’enfants, déportés, gazés, brûlés, victimes de la folie meurtrière de la barbarie nazie, dans le silence des nations.
Après un exil de deux mille ans, après l’Inquisition, après les pogroms cosaques, après la Shoah, le peuple juif est retourné à Jérusalem, sa terre ancestrale. En 1948, l’État d’Israël renaît – un État démocratique, moral et fort.
Non, que ce soit clair : l’État d’Israël n’est pas une compensation de la Shoah, car le sionisme existe depuis deux mille ans. Mais la réalité est que si l’État d’Israël avait existé à cette époque, il n’y aurait jamais eu la Shoah – la Shoah que le régime sanguinaire iranien rêve de reproduire.
C’est ce 27 janvier, jour symbolique, qu’un djihadiste a choisi pour abattre à Jérusalem, devant une synagogue, sept civils, dont une réfugiée ukrainienne – j’ai une pensée pour eux et leurs familles.
Si la France a condamné cet attentat – je m’en réjouis –, une certaine gauche et des grands médias parlent de « colons juifs » et d’« ultraorthodoxes » pour justifier à demi-mot le terrorisme, le même que celui qui frappe aussi à Paris ou à Nice. Pas un mot de condamnation de la part de ceux-là mêmes qui, deux jours plus tôt, parlaient de massacres alors qu’Israël ne fait que se défendre et éliminer des bombes à retardement humaines avant qu’elles ne passent à l’acte. Pour cette gauche, tuer des Juifs, c’est de la résistance !
Pire, ce sont les mêmes qui accueillent en héros à l’Assemblée nationale Salah Hamouri, cadre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation terroriste notamment responsable de l’attentat de la rue Copernic, qui a ensanglanté la France !
Célébrer, dans le temple de notre démocratie, un terroriste qui a reconnu avoir programmé l’attentat contre le grand rabbin d’Israël, voilà le nouvel antisémitisme. Je ne parle pas d’antisionisme mais bien d’antisémitisme !

Madame la Première ministre, ne jugez-vous pas intolérable la visite de Salah Hamouri à l’Assemblée nationale ? À quarante-huit heures de la rencontre, à l’Élysée, entre le Premier ministre israélien et le Président de la République, quels sont les gestes forts que la France compte accomplir, afin de soutenir le gouvernement israélien dans la lutte contre le terrorisme ?

Réponse de la ministre des Affaires étrangères :

Monsieur le député, je comprends votre émotion et je la partage. Vendredi, un Palestinien radicalisé a ciblé une synagogue à Jérusalem, dans une attaque abjecte, le jour de shabbat, au sortir de la prière et, qui plus est, un 27 janvier, journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah.
Vous l’avez dit, la France a aussitôt condamné cet attentat dans les termes les plus clairs. Nos pensées vont aux familles des personnes décédées et aux blessés. Certains groupes terroristes, en Palestine et ailleurs, ont célébré cette attaque, dans une posture de haine méprisable qui ne résoudra rien – au contraire.
Semaine après semaine, nous assistons à une escalade très grave des tensions, en Israël et dans les Territoires occupés. On ne compte plus les actes de violence et les victimes. La trajectoire actuelle ne peut mener qu’à davantage d’affrontements, de haine et de souffrances. Il est indispensable de l’infléchir.
La France réitère sa position : elle est déterminée à œuvrer à la paix, sur la base du droit international et de la solution à deux États – la seule qui permettra aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre en paix et en sécurité, comme ils en ont le droit.
Ce message constant de la France, le Président de la République le répétera au Premier ministre israélien, qu’il recevra jeudi soir. Pour ma part, je le porterai auprès d’autres pays de la région, où je me rendrai cette semaine. Il est urgent, tout autant que nécessaire, de restaurer un horizon politique qui manque aujourd’hui cruellement

 

Le député Mathieu Lefèvre a interpellé le ministre de l’Intérieur sur l’accueil réservé à Salah Hamouri et sur l’antisémitisme :

Ma question, à laquelle j’associe ma collègue Caroline Yadan, s’adresse à M. le ministre de l’Intérieur et des outre-mer.
Demain, la ville de Lyon s’apprêtait à accueillir à l’occasion d’une conférence sur les accords d’Oslo, à l’initiative de son maire Grégory Doucet, un sinistre personnage : Salah Hamouri. (M. Pierre Dharréville proteste.) D’autres villes, de Gennevilliers à Aubervilliers, n’hésitent pas non plus à mettre à l’honneur un individu qui a été reconnu coupable d’appartenance à une entreprise collective… en vue de commettre des actions terroristes sur le territoire israélien.
Nous devons ce renoncement salutaire à des héros tels que Claude Bloch, dernier rescapé du camp d’Auschwitz, qui vit à Lyon et a tourné le dos à la représentante du maire pour protester contre la venue de M. Hamouri.

Si la France a condamné son expulsion par l’État d’Israël et défend son droit à un procès équitable, sa participation à ce simulacre de conférence aurait été un scandale. Oui, c’eût été un scandale que de prendre prétexte d’une pseudo-conférence universitaire pour réhabiliter un homme condamné par l’État d’Israël pour sa participation à la tentative d’assassinat du grand rabbin Ovadia Yossef. C’eût été un scandale, parce que l’on ne met pas impunément à l’honneur un homme dont les liens avec une organisation classée comme terroriste par l’Union européenne sont avérés.

Cette banalisation de la haine n’est, hélas, que le dernier épisode d’une tentative de réhabilitation de cet individu par une partie de cet hémicycle qui, dans l’indécence la plus totale, a osé comparer son extradition à une déportation, n’hésitant pas à l’acclamer à sa descente d’avion ou à le recevoir au sein de notre institution, la déshonorant de sa présence.

Ma question est donc simple : quelles mesures le Gouvernement compte-t-il prendre afin de protéger les Français en général et les citoyens juifs en particulier des actions qu’il pourrait entreprendre sur le sol français, telles que l’apologie de la haine ?

Réponse de Gérald Darmanin :

Vous avez raison, monsieur le député Lefèvre. Heureusement que le maire de Lyon a renoncé à la mise à l’honneur et à la participation de cette triste personnalité, devant les appels à la fois de sa propre population, notamment lors de la commémoration de ce week-end que vous avez évoquée, et de la représentante de l’État puisque, à ma demande, la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes a prévenu le maire que si cette conférence devait être maintenue, l’État se verrait contraint de l’interdire pour menace à l’ordre public. Il est heureux que le maire de Lyon ait renoncé à son projet mortifère, car il n’y a, dans notre pays, aucun doute quant à notre volonté de lutter contre l’antisémitisme. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes RE et Dem.)

Je veux également souligner votre action, monsieur le député, en tant que nouveau président du groupe d’études sur l’antisémitisme et rappeler que, grâce au travail mené par les forces de l’ordre, les préfets de la République mais aussi les associations, nous avons constaté une diminution d’un quart des actes antisémites au cours de l’année 2022. Cependant, il ne faut pas crier victoire trop vite, puisque 430 actes antisémites ont encore eu lieu en 2022, des insultes, des attaques physiques, des attaques contre des lieux de culte, contre des écoles confessionnelles ainsi que d’innombrables insultes et ignominies sur les réseaux sociaux.
Devant la mobilisation de toute la France, puisque le problème de l’antisémitisme est celui de tous les Français et non pas seulement celui des concitoyens de confession juive, 1 500 cyberpatrouilleurs seront au rendez-vous de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur que vous avez votée. De même, la plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos), qui permet de signaler la haine en ligne, sera désormais ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Enfin, la protection de tous les lieux de culte juifs, de leurs lieux communautaires et des écoles – qui ont malheureusement connu, vous le savez, le terrorisme ces dernières années – sera bien évidemment poursuivie. Je sais que votre bureau, monsieur le député, c’est le terrain. Aidez-nous à travailler ensemble contre l’antisémitisme !