Place du Palais Bourbon – Semaine du 26 au 30 Juin 2023

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En Une de notre rendez-vous hebdomadaire : la cérémonie de remise de la médaille de l’Assemblée nationale décernée à Daniel Saada, ancien Ambassadeur d’Israël en France par intérim ; retour sur le déjeuner de Nicolas Sarkozy avec les députés Renaissance, le casse-tête des LR aux élections européennes et zoom sur le probable remaniement qui approche.


  1. Cérémonie de remise de la médaille de l’Assemblée nationale décernée à Daniel Saada, ancien Ambassadeur d’Israël en France

À l’initiative de Constance Le Grip, députée des Hauts-de-Seine et vice-présidente du groupe d’amitié France-Israël et de Sandra Boëlle, conseillère de Paris et ancienne députée de Paris, une cérémonie a été organisée à l’Assemblée nationale ce lundi pour décerner à Daniel Saada la médaille de l’Assemblée nationale.

Cette distinction vient récompenser le magnifique travail de Daniel Saada lorsqu’il était à la tête de l’Ambassade d’Israël en France. Ce diplomate chevronné s’est battu tout au long de son mandat pour qu’un maximum d’institutions françaises reconnaissent l’antisionisme comme nouvelle forme d’antisémitisme et adoptent sans délai la définition de l’IHRA.

Né à Paris avant de rejoindre Israël lorsqu’il était adolescent, Daniel Saada a également œuvré tout au long de sa carrière diplomatiqu, au renforcement de la relation bilatérale entre la France et Israël et à la défense de l’État hébreu.

Ses compétences et son expérience sont unanimement reconnus par une large majorité de la classe politique française et sa dernière mission à Paris a marqué les esprits de la communauté juive tout entière.

Sa finesse d’esprit, son professionnalisme et son travail ont donc été salués lundi après-midi, au nom du Parlement français, par les députés Constance Le Grip, Meyer Habib, Sylvain Maillard, Benjamin Haddad, Mathieu Lefèvre, et Liliana Tanguy.

La société civile s’est également associée à cet hommage avec la présence de l’Imam de Drancy, Hassen Chalghoumi ; du président du CRIF, Yonathan Arfi ; du président du Consistoire, Élie Korchia ; de la secrétaire générale de la DILCRAH, Élise Fajgeles ; de ses anciens collaborateurs à l’Ambassade et de ses amis proches.

Ce fut un moment convivial et chaleureux qui a permis de fêter l’amitié indéfectible entre la France et l’État d’Israël.


  1. Le déjeuner de Nicolas SARKOZY avec les députés Renaissance

L’ancien chef de l’État déjeunait, mardi midi, à l’Assemblée nationale avec une petite vingtaine de députés appartenant à l’aile droite de Renaissance. Partisan assumé d’un rapprochement entre Renaissance et LR, il ne s’est toutefois pas privé de critiquer en creux l’exécutif et sa famille politique.

L’ancien président de la République était invité à déjeuner à la questure de l’Assemblée, avec autour de lu, 18 députés, dont : Éric Woerth, son ancienne conseillère Laure Miller, Robin Reda ou encore Constance Le Grip.

Au cours de ce déjeuner, Nicolas Sarkozy a émis ses réserves sur le maintien d’Élisabeth Borne à Matignon, estimant que « la matrice politique de la France est à droite ». Bien qu’il estime Elisabeth Borne comme une « femme bien, honnête », il a rappelé que selon lui, l’électorat de droite s’est senti « floué » lors de sa nomination à Matignon, alors qu’Emmanuel Macron avait dans un premier temps choisi Catherine Vautrin.

Sur l’éventuelle alliance LR-Renaissance, Nicolas Sarkozy s’est montré critique avec les deux camps, reprochant à son camp de ne pas vouloir dealer avec Renaissance et au chef de l’État son manque de volontarisme dans un rapprochement entre les deux partis.

Selon lui, « si on aime son pays il faut aider le Président de la République » et c’est au « plus fort de tendre la main, pas au plus faible de la saisir », estimant qu’il faut que l’exécutif soit plus généreux à l’égard des Républicains.

En septembre, il déjeunera également avec des parlementaires proches du député LR Nicolas Forissier, favorable, lui aussi, à un accord gouvernemental entre la droite et la majorité.

(source : le Parisien)

 


3. LR face au casse-tête des élections européennes

Jordan Bardella a fait un pari : aux européennes de l’année prochaine où il sera tête de liste RN, les Républicains feront 4,22%, ce qui serait un scénario catastrophe privant les LR de députés au parlement européen.

Une mort politique que personne n’exclut chez LR, le dernier sondage ELABE lui attribuant entre 8,5% et 9% des suffrages.

Pour éviter cette hypothèse, les Républicains ont tenu cette semaine la première réunion consacrée aux européennes dans le but de fixer un calendrier et une méthode de travail.

Sur sa ligne stratégique une question se pose : faut-il adopter un discours europhile pour tenter de récupérer ses électeurs partis chez Macron ? Ou, au contraire, durcir sa ligne pour ne pas laisser le champ libre au RN, favori du scrutin ?

A ce stade, les noms qui circulent pour conduire la liste LR sont ceux de François-Xavier Bellamy et Michel Barnier, mais aucun d’eux ne convainc vraiment Éric Ciotti. S’il trouve que Michel Barnier est davantage susceptible d’attirer des électeurs, il craint un choc de génération entre l’ancien commissaire de 72 ans et la nouvelle génération incarnée par Jordan Bardella et Marion Maréchal.

En interne, certains estiment qu’il n’y a aucune différence entre Bellamy et Maréchal, quant à Barnier il a une position trop europhile et son âge ne joue pas en sa faveur. Le RN n’hésitera pas pour pointer du doigt l’incapacité des LR à se renouveler.

Le motif d’espoir pour LR : la position moins juvénile de Renaissance dans la bataille, avec un bilan sur lequel ils peuvent se faire attaquer.

Ces élections européennes s’annoncent pleines d’enjeux pour un parti qui, après la débâcle des présidentielles, joue son avenir politique.

(source : le parisien)

 


4. Remaniement : Braun, Combe, Schiappa, Ndiaye, Riester, ces ministres qui retiennent leur souffle

Alors qu’un changement d’équipe se profile, plusieurs membres du gouvernement se savent sur la sellette et jettent leurs dernières forces dans la bataille pour rester.

Un climat de fébrilité s’est emparé d’une partie du gouvernement, alors que la rumeur s’intensifie d’un remaniement avant le 14 juillet. A ce jeu, tous les ministres ne sont pas logés à la même enseigne. Les quelques poids lourds ne manifestent pas trop d’anxiété, s’interrogeant plutôt sur le choix de leur futur périmètre. Quant aux autres, ils attendent que le couperet tombe.

Engluée dans l’affaire du Fonds Marianne, en délicatesse dans son propre camp après son interview à Playboy, la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa, est clairement menacée. Tout comme le ministre de l’Éducation nationale Pape Ndiaye. Il n’a pas réussi à s’imposer à la tête de sa puissante administration et a vu son plan sur la mixité dans le secteur privé ratiboisé.

Le ministre de la Santé, François Braun, lui aussi issu de la société civile, est fragilisé. Le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, qui avait fait polémique pendant la crise sociale sur le sort des femmes dans la réforme des retraites, est également sur la sellette. Comme le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, donné sur le départ.

Parmi les gros portefeuilles, celui de Catherine Colonna suscite les spéculations et pourrait être une monnaie d’échange, dans le cas où Macron chercherait à faire entrer un poids lourd.

Avec des périmètres ministériels voisins, les ministres Christophe Bechu et Agnès Pannier-Runacher se sont beaucoup marché sur les pieds ces derniers mois. Le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, est aussi cité comme dans le viseur, d’autant que Gérald Darmanin a pris en main les dossiers les plus politiques : la Nouvelle-Calédonie et Mayotte. De son côté, la secrétaire d’État aux Affaires européennes, Laurence Boone, est jugée trop discrète.

Ex-conseillère chargée de la Culture à l’Élysée, Rima Abdul Malak est l’une des rares figures de la société civile à avoir fait son trou. Ses sorties pleines d’aplomb aux Molières et au Festival de Cannes lui ont fait gagner des points lui permettant, à priori, de rester en place.

Place Beauvau, Gérald Darmanin ne se fait guère d’inquiétudes, la seule question qui se pose est de savoir s’il sera propulsé à Matignon ? Même interrogation pour Sébastien Lecornu ou encore Bruno Le Maire, dont le nom est aussi évoqué à l’Éducation nationale.

Gabriel Attal fait également partie des ministres en dynamique. Il martèle en privé vouloir rester chargé du Budget. A un an des JO, enfin, la ministre Oudéa-Castéra paraît elle aussi solidement installée.

(source : le Parisien)

 


5. Les news en bref

  • Caroline Yadan, députée de Paris a interrogé Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, sur les financements accordés à la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine, qui les utilise pour diffuser une propagande calomnieuse visant l’État d’Israël et réaliser de puissantes actions de lobbying, notamment auprès d’élus.

  • Ersilia Soudais continue avec son obsession à l’égard d’Israël