Place du Palais Bourbon – Semaine du 19 au 23 décembre

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on print
Share on email

En une de notre dernier rendez-vous de l’année 2022 : l’allumage de la 4ème bougie de Hanoukka dans les bureaux d’ELNET en présence de S.E. Mme Yaël German, Ambassadrice d’Israël en France, des jeunes Ambassadeurs pour la paix et de quelques parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat ; zoom sur le retour de Salah Hamouri et l’accueil héroïque qui lui a été réservé par la France Insoumise ; les coulisses du Conseil des Ministres et un retour sur la nouvelle vie des anciens parlementaires LREM.


  1. Allumage de la 4ème bougie de Hanoukka dans les locaux d’ELNET France

A l’occasion de l’allumage de la 4ème bougie de Hannouka, toute l’équipe d’ELNET France était très heureuse d’accueillir dans ses locaux S.E. Mme Yaël German, Ambassadrice d’Israël en France, la délégation des jeunes Ambassadeurs pour la paix emmenée par l’Imam Hassen Chalghoumi et les parlementaires Christophe Marion, Karl Olive, Clara Chassaniol et Jean Hingray.

Ce moment convivial et chaleureux fut l’occasion de rappeler que la fête de Hanoukka, appelée aussi « Fête des Lumières », est symbole de paix, d’espoir et de fraternité.


  1. Expulsion de Salah Hamouri vue à l’Assemblée nationale

 Comme annoncé dans notre précédent point hebdomadaire, le Franco-Palestinien Salah Hamouri, impliqué dans la préparation d’une tentative d’assassinat contre le Grand Rabbin d’Israël et membre actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, organisation reconnue comme terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, a été expulsé dimanche dernier vers Paris.

A son arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des figures incontournables de la France Insoumise telles que Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée nationale et Éric Coquerel, président de la commission des Finances, étaient présents pour l’accueillir en héros. Était également présente la députée Ersilia Soudais qui, depuis quelques semaines, ne cesse de se servir du cas de Salah Hamouri pour déverser sa haine d’Israël.

Déjà il y a quelques jours en commission des Affaires étrangères, maintenant sur Twitter, Ersilia Soudais a osé comparer l’expulsion de Salah Hamouri à une « déportation », propos insultants et outrageants pour la mémoire des millions de Juifs qui n’ont pas survécu à la Shoah.

Ces propos et les diffamations portées à l’encontre de l’État d’Israël entrent dans le champ d’action de la résolution de l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (IHRA), votée et adoptée par le Gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil de Paris, le Conseil régional du Grand-Est et tant d’autres institutions. Elles doivent être fermement dénoncées et condamnées, d’autant plus qu’elles sont prononcées par une élue de la République.

Face à toutes ces contre-vérités, ces outrances et ces mensonges, les parlementaires Caroline Yadan, Benjamin Haddad, Sylvain Maillard, Prisca Thévenot, Astrid Panosyan-Bouvet, Constance Le Grip et Christopher Weissberg ont interpelé en octobre dernier la ministre des Affaires étrangères à travers un courrier que vous retrouverez ci-dessous.

Les députés François Cormier-Bouligeon et Charles Sitzenstuhl ont également réagi sur Twitter.

La haine viscérale de la France Insoumise à l’encontre d’Israël entretient l’antisémitisme le plus primaire et nous éloigne du chemin de la paix.


  1. Dans les coulisses du Conseil des ministres

Ce jeudi matin se tenait le dernier Conseil des ministres de l’année 2022, l’occasion de revenir sur les recadrages d’Emmanuel Macron les plus marquants de l’année.

Les colères du chef de l’État ne sont un secret pour personne : violentes, chirurgicales mais souvent très objectives. Le Président de la République n’hésite à recadrer ses équipes lorsque le travail n’est pas fait.

En mars dernier, c’est le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire qui est sèchement remis en place pour avoir parlé de « guerre économique totale contre la Russie », l’obligeant à rétropédaler publiquement.

L’été dernier, c’est Clément Beaune, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castera qui en ont pris pour leur grade. Le premier souhaite « réguler les jets privées », le second veut créer « des centres de redressement pour les mineurs délinquants » et la dernière propose « d’éteindre les stades de foot à la nuit tombée ».

Face à toutes ces déclarations, Emmanuel Macron, furieux, a alors rappelé qu’il ne fallait pas céder à la démagogie et dire « tout est n’importe quoi ».

Souvent, ses gueulantes font l’objet de fuites organisées dans la presse pour réaffirmer son autorité et permettre à l’opinion de ressentir son humeur du moment : c’est une sorte de scénarisation présidentielle.

Emmanuel Macron reproche très régulièrement à ses ministres de ne pas aller suffisamment sur le terrain, rappelant que beaucoup d’entre eux sont méconnus du grand public. Sans oublier cette phrase assez cinglante, prononcée par le Président à ses équipes : « N’oubliez jamais que votre serviteur, c’est grâce aux Français qu’il est là. Vous, vous êtes là uniquement parce que je vous ai nommés ».

A chaque fois, les ministres se rendent au Conseil des ministres, la boule au ventre ne sachant pas vraiment à quelle sauce ils vont être manger. Jamais dans les hurlements, mais toujours très tranchant, « le Président se permet de remettre les pendules à l’heure et n’est en aucun cas rancunier » relate un témoin de ces rendez-vous hebdomadaires.

Tous ne partagent pas cette opinion, surtout Christophe Béchu qui s’est senti humilié. Selon plusieurs participants, le ministre de la Transition écologique présente un plan de soutien de l’État aux collectivités et est soudainement coupé par le chef de l’État qui lui tance : « Ça ne marche pas du tout. Monsieur le Ministre, je vous le dis, la procrastination n’est pas une option. »

Jamais un ministre n’avait été recadré de la sorte, comme quoi nul ne peut être épargné par la colère d’Emmanuel Macron

Source : le Parisien


4. Les ex-députés LREM cherchent du travail !

Les anciens parlementaires de la République En Marche, battus aux dernières législatives, peinent souvent à retrouver une vie professionnelle normale, malgré l’aide promise par Emmanuel Macron.

En juin dernier, des dizaines de parlementaires de la majorité ont été éjectés de leur siège à l’Assemblée nationale. Quelques temps après, beaucoup n’ont pas retrouvé une vie professionnelle normale.

Un ancien poids lourd témoigne que dans le privé : « un élu est même souvent vu comme quelqu’un à fuir, et s’il est de la majorité, c’est encore pire ». Les entreprises ont peur de la mauvaise presse, du procès en recasage par le pouvoir en place.

Par ailleurs, les élus sont vu par les recruteurs comme des gens pleins d’égo et qui savent faire relativement peu de choses, explique l’ancienne députée Valérie Petit.

De plus, financièrement, cela peut aussi se révéler difficile, avec un salaire divisé subitement par deux.

Emmanuel Macron est conscient de la problématique et leur a promis de les aider à retrouver un emploi. Grégoire Protton, le chef du pôle politique et parlementaire du cabinet présidentielle, est chargé de recevoir les anciens députés et de les rediriger vers des cabinets ministériels où ils sont reçus individuellement, mais souvent l’aide ne va pas plus loin.

En revanche, les macronistes du premier cercle comme Christophe Castaner et Amélie de Montchalin s’en tirent un peu mieux. L’ancien ministre de l’Intérieur est désormais président du conseil d’administration de la société concessionnaire française du tunnel routier sous le Mont-Blanc et l’ancienne ministre de la Transition écologique est devenue Ambassadrice auprès de l’OCDE.

Laurent Saint-Martin, ancien questeur de l’Assemblée, s’apprête quant à lui à rejoindre Business France, tandis que Richard Ferrand s’est lancé dans le conseil pour faire fructifier son réseau.

Moins chanceux les anciens députés Jean-Baptiste Moreau et Alain Péréa peinent à rebondir.

Beaucoup ont quitté leur vie professionnelle pour s’engager en faveur d’Emmanuel Macron, cinq ans après le retour à la réalité est difficile pour une grande partie des élus qui ne désespèrent pas de pouvoir se relancer.

Source : le Parisien