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Dans son combat contre la désinformation, ELNET clarifie certaines questions polémiques.


PARTIE 1

EST-CE QU’ISRAËL PRIVE LA BANDE DE GAZA D’EAU ?

En 2021, Israël, par l’intermédiaire de son entreprise publique Mekorot, fournissait moins de 10 % de l’eau consommée dans la bande de Gaza[1]. Plus de 90 % de l’eau est soit livrée par l’Égypte, soit produite par des usines de dessalement. Ces usines ont cessé de fonctionner, car le carburant livré par l’ONU est détourné par le Hamas à des fins militaires.

De plus, le Hamas utilise les canalisations du réseau d’eau (partiellement financé par la France via son aide au développement) pour la fabrication de roquettes[2].

Israël a même repris la distribution d’eau dans le sud de la bande de Gaza[3], alors que rien ne l’y obligeait.

EST-CE QU’ISRAËL PRIVE LA BANDE DE GAZA D’ÉLECTRICITÉ ?

Depuis des années, la bande de Gaza fait face à des problèmes d’électricité. Cela est principalement le résultat des tensions entre le Hamas, qui dirige Gaza depuis juin 2007, et l’Autorité palestinienne et le Fatah, qui dirigent la Cisjordanie, concernant les recettes fiscales douanières, le financement de Gaza et l’autorité politique[4]. La bande de Gaza dispose d’une centrale électrique pour produire sa propre électricité, mais elle manque de carburant car le Hamas l’utilise à des fins militaires. Rien n’empêche l’Égypte d’aider les Gazaouis, mais elle refuse catégoriquement de le faire. Les États ne sont pas tenus de fournir quoi que ce soit aux territoires ennemis. Israël est parfaitement en droit d’arrêter de fournir tout bien à la bande de Gaza, d’autant que l’électricité n’est pas juridiquement considérée comme un bien humanitaire[5].

 

EST-CE QUE LE HAMAS RÉSISTE À LA COLONISATION ISRAÉLIENNE ?

Le Hamas est une organisation terroriste islamiste utilisant des méthodes génocidaires, et cette classification est reconnue notamment par Israël, l’Union Européenne et les États-Unis. En 2005, Israël s’est complètement retiré de la bande de Gaza et n’a plus de contrôle effectif sur cette région. Depuis 2007, le Hamas règne sur la bande de Gaza par la terreur et le mensonge.

L’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre ne ciblait pas des « colonies », mais des villes et des villages israéliens situés en territoire de l’État d’Israël, tel que reconnu par l’ONU depuis le 11 mai 1949 (Résolution 181).

Dans le droit humanitaire, les belligérants ont le droit d’empêcher l’approvisionnement de biens humanitaires lorsqu’il y a une crainte que ceux-ci soient détournés à des fins militaires. Dans le contexte de la guerre actuelle, étant donné que le Hamas, qui contrôle le territoire, a l’habitude de détourner les biens humanitaires à son propre usage, méprise ouvertement les lois de la guerre et les exigences humanitaires, il est certain que la plupart des biens et services entrant dans la bande de Gaza directement aux besoins militaires du Hamas.

Cependant, selon l’ambassadeur d’Israël en France, Raphael Morav, Israël serait même prêt à rétablir l’approvisionnement en eau et en électricité à Gaza lorsque les otages auront reçu une visite de la Croix-Rouge[6].

ISRAËL NE SOUHAITE-T-IL PAS LA CRÉATION D’UN ÉTAT PALESTINIEN ?

Les Arabes se sont vus proposer cinq fois une partition favorable du territoire, malgré un rapport de force défavorable à plusieurs reprises, Israël étant prêt à faire des concessions pour régler et apaiser la situation.

Cela incluait à chaque fois la création d’un État palestinien indépendant :

1936, 1947, 1967, 2000 et 2008

Toutes ces propositions ont été refusées.

Les dirigeants palestiniens refusent systématiquement de négocier une chose : la fin d’Israël et des Juifs.

TSAHAL ARMÉE MORALE, RESPECTUEUSE DU DROIT DE LA GUERRE

Israël met tout en œuvre pour épargner la vie des civils palestiniens dans sa lutte contre le Hamas.

C’est l’une des raisons pour lesquelles Israël prend son temps avant d’entamer une incursion terrestre à Gaza, afin de minimiser les dommages collatéraux.

Israël a même demandé aux Palestiniens de quitter Gaza et de se réfugier plus au sud, en leur indiquant deux itinéraires d’évacuation. Cependant, le Hamas a fait exploser un camion sur l’un de ces itinéraires[7], accusant Israël de l’avoir bombardé, dans le but de dissuader les civils palestiniens de fuir et de les utiliser comme boucliers humains.

Depuis des années, Tsahal est extrêmement précautionneux et pratique le « roof knocking »[8], qui consiste à larguer des dispositifs non ou peu explosifs sur les toits des habitations civiles pour avertir les habitants d’un bâtiment avant de le bombarder, donnant ainsi aux civils suffisamment de temps pour fuir la véritable attaque imminente. Tsahal a même procédé à la distribution de tracts par les airs pour encourager les populations civiles à fuir.

 

EST-CE QUE LE HAMAS RÉSISTE À LA COLONISATION ISRAÉLIENNE ?

Le Hamas est une organisation terroriste islamiste utilisant des méthodes génocidaires, et cette classification est reconnue notamment par Israël, l’Union Européenne et les États-Unis. En 2005, Israël s’est complètement retiré de la bande de Gaza et n’a plus de contrôle effectif sur cette région. Depuis 2007, le Hamas règne sur la bande de Gaza par la terreur et le mensonge.

L’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre ne ciblait pas des « colonies », mais des villes et des villages israéliens situés en territoire de l’État d’Israël, tel que reconnu par l’ONU depuis le 11 mai 1949 (Résolution 181).

 

“FROM THE RIVER TO THE SEA, PALESTINE WILL BE FREE”

Ceci est un slogan génocidaire. Il s’agit d’un appel en faveur de la création d’un État palestinien s’étendant du Jourdain à la mer Méditerranée, ce qui équivaudrait à l’effacement de l’État d’Israël et de son peuple. Il constitue également un cri de ralliement pour les groupes terroristes et leurs sympathisants qui souhaitent la destruction d’Israël.

Ce slogan va à l’encontre même de la solution à deux États et de la paix.

Le pogrom du 7 octobre ne s’inscrit pas dans le cadre d’un conflit territorial ou d’une quelconque résistance, c’est une attaque terroriste visant à tuer des Juifs.

Cette logique génocidaire s’étend jusqu’à l’éducation des enfants, avec l’Union européenne qui a dû suspendre le financement des manuels scolaires palestiniens en raison de leur contenu antisémite et de leur encouragement à la haine et au terrorisme à la suite d’attaques perpétrées par des adolescents palestiniens.

Tant que le Hamas et son idéologie génocidaire subsisteront, une solution à deux États ne pourra jamais être atteinte. Ce n’est que lorsque des bases solides seront établies qu’une résolution positive du conflit pourra émerger.

 

EST-CE QU’ISRAËL IMPOSE UN BLOCUS À LA BANDE DE GAZA ET EMPÊCHE L’ENTRÉE DES BIENS ET DES PERSONNES ?

Lors de son invasion terroriste, le Hamas a délibérément visé différents postes-frontières, par lesquels transitent habituellement des biens et des personnes. Ces postes-frontières sont régulièrement la cible d’attaques de terroristes palestiniens ces dernières années. Pour des raisons évidentes de sécurité, Israël a fermé tous ces postes-frontières avec la bande de Gaza à la suite des attaques du 7 octobre.

Cependant, la bande de Gaza n’est pas enclavée en territoire israélien. Elle partage une frontière avec l’Égypte. L’Égypte a littéralement bétonné son poste-frontière avec la bande de Gaza pour que rien ne sorte ou ne rentre à la suite des attaques du Hamas. Le blocus de la bande de Gaza dépend de l’Egypte.

LES BILANS DES VICTIMES PAR LE HAMAS

Le Hamas est une organisation terroriste aux méthodes génocidaires qui règne sur la bande de Gaza par la terreur et le mensonge, et qui n’hésite pas à utiliser les civils comme boucliers humains. Mettre sur le même piédestal la parole de l’Etat d’Israël, qui est démocratique, légal et légitime face à celle d’une organisation terroriste et criminelle comme le Hamas est dangereux.

Le Hamas a menti de bout en bout concernant l’incident du bombardement de l’hôpital à Gaza. Il s’est avéré qu’il ne s’agissait pas d’un bombardement israélien, qu’il n’a pas touché l’hôpital et qu’il n’a pas causé plus de 500 morts civils. Il a été confirmé par de multiples analyses étrangères qu’Israël n’était pas à l’origine de la frappe et qu’il s’agirait d’une roquette du Jihad Islamique.

De plus, environ un tiers des roquettes tirées depuis la bande de Gaza retombent dans la bande de Gaza, montrant que de tels incidents ne sont pas rares. Si le Hamas est capable d’un mensonge aussi grossier, qu’en est-il des bilans des victimes rapportés par le « ministère palestinien de la santé » contrôlé par le Hamas ?

 


PARTIE 2

LES ATTAQUES DU HAMAS DU 7 OCTOBRE : CRIMES DE GUERRE OU CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ ?

Si les notions de crime de guerre et de crime contre l’humanité ont des points communs, elles ne désignent pas la même action.

Selon les conventions de Genève et de la Haye, et précisé par le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale[1], le crime de guerre désigne un acte interdit pratiqué en temps de guerre, comme des homicides intentionnels, des actes de maltraitance, la torture, le pillage, la déportation, etc.

Le crime contre l’humanité est un acte commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systémique contre toute population civile en temps de guerre ou de paix, et qui comprend au moins un de ces éléments : meurtre, extermination, esclavage, transfert forcé de population, torture, viol (et toute autre forme de violence sexuelle), persécution de tout un groupe pour des motifs politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux, sexiste ou d’autres critères.

Dans une attaque indiscriminée visant tous les individus se trouvant leur chemin, les violant, les massacrant, et les déportant de force dans la bande de Gaza pour les torturer et les retenir en otage, le Hamas a, de par la nature et l’ampleur de l’attaque du 7 octobre, commis, de facto et de jure, des crimes de guerre ET des crimes contre l’humanité.

 

LES ATTAQUES D’ISRAËL CONTRE LES HÔPITAUX SONT-ELLES LÉGITIMES ?

Si l’Article 18 de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre[2] stipule que « les hôpitaux civils organisés pour prodiguer des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes en couches ne pourront, en aucune circonstance, faire l’objet d’attaques ; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les parties au conflit », son Article 19 précise que « la protection accordée aux hôpitaux civils ne pourra prendre fin que s’ils sont utilisés pour commettre, en dehors des devoirs humanitaires, des actes préjudiciables à l’ennemi ».

Depuis des années[3], les terroristes du Hamas utilisent les hôpitaux à des fins militaires, se cachant dans et sous ces établissements.

Dans le cas de l’hôpital al-Shifa, malgré les multiples demandes israéliennes d’évacuation, le Hamas a contraint les civils à rester, se servant d’eux comme boucliers humains. Des corps d’otages[4], des armes, des équipements militaires[5], une salle d’interrogatoire, ainsi que des tunnels sous l’hôpital ont été découverts par l’armée israélienne[6]. Des vidéos issues des caméras de surveillance font état d’hommes armés transportant les otages dans l’hôpital le 7 octobre [7]. L’utilisation d’hôpitaux par le Hamas à des fins militaires rend, selon les Conventions de Genève, légitimes les opérations militaires israéliennes à leur encontre.


PARTIE 3

LES PALESTINIENS SOUTIENNENT-ILS LE HAMAS ?

D’après une enquête réalisée par l’AWRAD[1] (Arab World for Research and Development) entre le 31 octobre et le 7 novembre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, 75% des Palestiniens expriment soutenir les attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas, dont 59% qui « soutiennent pleinement » les massacres. Seulement 13% s’y opposent.

Lors des dernières élections législatives palestiniennes, en 2006, le Hamas s’est présenté aux électeurs avec pour programme politique la version originale de sa Charte[2], exprimant notamment la volonté d’anéantir Israël et d’exterminer les Juifs. Le Hamas a remporté ces élections. Le scrutin s’est déroulé en toute régularité[3], rendant les résultats légitimes.

Le 7 octobre, en plus des 3 000 terroristes ayant envahi le sud d’Israël, des centaines de civils se sont joints aux exactions[4], et des milliers ont célébré le pogrom et accueilli en héros le retour des terroristes à Gaza[5].

Si évidemment tous les Palestiniens ne soutiennent pas le Hamas, affirmer qu’ils n’ont rien à voir avec le Hamas est factuellement faux. Les Palestiniens ont élu le Hamas et soutiennent très majoritairement leurs actions.

LA RIPOSTE ISRAÉLIENNE EST-ELLE VRAIMENT « DISPROPORTIONNÉE » ?

Le Hamas est une organisation terroriste aux méthodes génocidaires. Tout bilan des victimes communiqué par le Hamas doit être remis en question.

Si le Hamas a été capable d’un mensonge aussi éhonté concernant le prétendu bombardement israélien de l’hôpital Al-Ahli[6], il est indéniable que le bilan des victimes palestiniennes communiqué par leur Ministre de la Santé doit être largement revu à la baisse

Selon le droit international humanitaire et le Statut de Rome[7], la mort de civils lors d’un conflit armé, aussi grave et regrettable que cela puisse être, ne constitue pas en soi un crime de guerre. Ces cadres juridiques autorisent les belligérants à mener des attaques proportionnées contre des objectifs militaires, même en sachant que des décès ou des blessures civiles peuvent survenir. Cela devient un crime en cas d’attaque délibérée contre des civils.

Les dommages collatéraux et les victimes civiles sont inhérents à toute guerre. Pour éradiquer l’État islamique, la France et la coalition internationale anti-Daesh n’ont pas hésité à bombarder massivement Raqqa, au prix de nombreux morts civils[8]. De même, lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Alliés n’ont pas hésité à bombarder massivement des villes, dont certaines françaises[9], entraînant la mort de plus d’un demi-million de civils[10].

La disproportion est propre à tout conflit asymétrique. Néanmoins, Tsahal s’efforce de minimiser les pertes civiles et de garantir que le 7 octobre ne se reproduise jamais en éradiquant les terroristes du Hamas. Si l’objectif d’Israël était de raser Gaza, cela aurait été accompli dès le 8 octobre.