Ce samedi 28 décembre, Tsahal a réalisé une opération ciblée et minutieusement préparée visant à démanteler le centre de commandement du Hamas à l’hôpital Kamal Adwan de Jabaliya, dans la bande de Gaza.
Cet hôpital, exploité par l’organisation terroriste pour ses opérations militaires, abritait plus de 240 terroristes du Hamas et du Djihad Islamique, des ingénieurs du Hamas, des opérateurs de missiles antichars et une quinzaine de terroristes s’étant infiltrés en Israël pendant les massacres du 7 octobre.
L’opération de Tsahal a été préparée de sorte à épargner le maximum de civils pris en otage par le Hamas.
Avant le début de l’opération, pendant plusieurs semaines, 350 patients ainsi que des soignants et du personnel médical avaient été évacués de l’hôpital, en coordination avec l’agence israélienne pour la protection des populations civiles dans les territoires (COGAT).
Des dizaines de milliers de litres de carburant, de nourriture et de fournitures médicales pour le fonctionnement essentiel de l’hôpital ont également été livrés à l’hôpital Kamal Adwan au cours de cette période.
Au cours de l’opération, 95 patients ont été évacués vers l’hôpital indonésien de Gaza en coordination avec les responsables locaux des autorités sanitaires.
Préparée depuis plusieurs semaines, à l’issue d’un travail exhaustif d’enquête et de ciblage visant à identifier les activités et les combattants du Hamas dans cet hôpital, l’opération de Tsahal s’inscrit en conformité absolue avec les dispositions du droit international.
Il convient à cet égard de rappeler que, selon l’article 19 de la Convention de Genève sur la protection des populations civiles en temps de guerre, « la protection due aux hôpitaux civils ne pourra cesser que s’il en est fait usage pour commettre, en dehors de devoirs humanitaires, des actes nuisibles à l’ennemi », ce qui a été rigoureusement avéré par les autorités israéliennes.
Comme à l’accoutumée, le Hamas a détourné la fonction des infrastructures civiles pour en faire des bases militaires servant d’appui indispensable à ses activités terroristes.
La stratégie du Hamas repose sur la dissimulation de ses combattants parmi les populations au coeur des infrastructures, afin de duper l’armée israélienne, créer l’assentiment de la communauté internationale à l’issue de chacune de ses opérations anti-terroristes, et détourner le regard sur son exploitation inhumaine et lâche de la population.
Alors que la couverture médiatique, marquée par son absence de rigueur, succombe une nouvelle fois à la stratégie machiavélique du Hamas, il semble nécessaire de rétablir les faits face à la déformation d’un narratif repris sans prudence dans nos démocraties fragilisées, dans une atmosphère où la post-vérité sert les intérêts de la propagande anti-israélienne.