Dans un édito à charge contre Israël intitulé « La destruction de Gaza doit cesser », publié le 20 novembre, une des plumes du Monde reprend éhontément tout le narratif victimaire palestinien sans la moindre contextualisation de la riposte israélienne à Gaza.
La réponse que nous souhaitons apporter à ce texte n’a pas vocation à minimiser les souffrances des civils palestiniens dans ce conflit mais il nous est aujourd’hui impossible de rester silencieux face à cette inversion des valeurs et des fautes.
Les premières lignes de ce texte prétendent condamner l’action du Hamas mais bien vite mettent sur le même plan la barbarie de l’organisation terroriste frériste et les frappes menées par Tsahal en réponse aux 1200 morts civils. Ainsi on peut lire : « Les Palestiniens ne comptent pas. Aux yeux des miliciens, tout d’abord, qui ont lancé leur attaque et leurs prises d’otages sans aucune considération pour leurs conséquences. A ceux de l’armée israélienne, ensuite, lancée dans un objectif, l’éradication du mouvement islamiste… »
La seule vérité énoncée ici est que le Hamas n’a aucune considération ou empathie pour les Palestiniens dont il se sert comme boucliers humains à chaque guerre contre Israël. Pour ces fous de dieu, seule la mort et le martyr comptent, comme en témoigne un extrait des 40 minutes de massacres du 7 octobre diffusés aux journalistes du monde entier il y a quelques semaines. Un jeune terroriste s’empare du téléphone d’une femme qu’il vient d’abattre dans un kibboutz et appelle ses parents :
– « Regarde combien j’ai tué des juifs de mes propres mains ! Ton fils tue des juifs ! Je l’ai tué elle et son mari. J’en ai tué 10 de mes propres mais ! Papa, 10 de mes propres mains ! »
– « Oh mon fils, que Dieu te bénisse », lui répond son père avec la même excitation que son fils.
– « Je te promets. Maman, ton fils est un héros ! », lance-t-il à sa mère qui espère qu’il rentrera en toute sécurité à la maison.
Comment oser comparer le crime contre l’humanité nourri par l’idéologie mortifère de ces terroristes et l’action des soldats de Tsahal, qui n’ont pas d’autre choix que de riposter ? Du reste s’ils voulaient volontairement frapper les civils gazaouis, cette guerre se serait terminée en deux jours…
Les journalistes du Monde ne connaissent-ils pas les enjeux des guerres asymétriques ?
Ne connaissent-ils pas les modus operandi des terroristes du Hamas ?
Quelle stratégie Israël devait-il employer ? Ne pas envoyer ses troupes à Gaza et laisser sa population se faire charcuter et tuer par les terroristes ?
Cette inversion morale est insupportable. Le 7 octobre, le Hamas a perpétré un crime contre l’humanité et un féminicide de masse. Quel pays n’aurait pas répondu à ces abominables attentats ?
Il est sidérant de devoir rappeler qu’Israël n’a pas voulu cette guerre et que le cessez-le-feu prévalait jusqu’au 7 octobre.
Par ailleurs, qui a porté le Hamas au pouvoir en 2007 ? Le blocus n’est-il pas également égyptien ? Il serait bon de rappeler certains fondamentaux….
En plus des mensonges et contre-vérités énoncées dans cet édito, on peut lire « que les preuves de l’éradication des responsables du Hamas tardent à se manifester »
Pourquoi la parole israélienne est-elle systématiquement suspicieuse pour les médias ? Quand Tsahal déclare que des bébés ont été carbonisés, cuits dans un four, décapités, mutilés, cela ne peut être à vos yeux qu’un mensonge ?
Quand le Hamas déclare qu’une bombe israélienne a tué 500 personnes à l’hôpital Al-Alhi alors qu’il s’agit d’une roquette du Jihad islamique qui a « raté » sa cible, les journalistes reprennent cette information sans précaution.
Ensuite, est évoqué dans ce texte nauséabond « le travail méthodique » de l’armée, une expression qui n’est pas sans rappeler l’élimination des juifs par les Einsatzgruppen…
Nous avons du mal à croire que votre plume n’y a pas pensé en l’écrivant. Nazifier l’armée israélienne, un grand classique…
Enfin, le texte s’achève sur le « traumatisme » de la Nakba pour les Palestiniens. Il est pourtant important de rappeler que derrière cette expression qui est supposée faire référence à l’exode des populations arabes de la Palestine mandataire, lors de la guerre de 1948, se cache une guerre d’extermination lancée par plusieurs Etats arabes contre les Juifs dans le jeune Etat d’Israël.
En commémorant la « nakba », les Palestiniens pleurent en réalité l’échec des armées arabes à anéantir Israël. Par une réécriture stupéfiante de l’histoire, les Israéliens, pourtant pourchassés par leurs voisins arabes sont accusés d’avoir dépossédé un peuple pour prendre sa place. Ainsi, de l’agression des pays arabes qui ont rejeté le Plan de partage est né le problème palestinien.
Après le 7 octobre, l’Arab World for Research and Development, basé à Rammallah a publié un sondage dans lequel une large majorité de Palestiniens, tant dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie, a exprimé son soutien au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre).
Le sondage a recueilli les opinions de 668 habitants de Cisjordanie et de Gaza au cours de la quatrième semaine de la guerre, lors d’entretiens en face à face et en ligne.
Le résultat le plus révélateur est que 85 % des personnes interrogées soutiennent « fortement ou plutôt » les « attaques du 7 octobre ». (68 % des habitants de Cisjordanie).
Israël aurait-il donc tord de vouloir démanteler l’organisation qui nourrit la haine des juifs et appelle à leur génocide ?
Nous attendons avec impatience votre prochain édito sur la douleur des Israéliens qui ont perdu leurs proches dans d’atroces conditions, ou sur les rescapés du Nova festival, ou encore les 250 000 civils israéliens déplacés, contraints de quitter leurs maisons depuis le 7 octobre….