Les accusations de génocide contre Israël

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Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine vous souhaitiez revenir sur les accusations de génocide à l’encontre d’Israël et la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour Internationale de Justice.

Bonjour Ilana,

Le 7 octobre 2023, nous l’avons dit, mais il faut sans cesse le répéter pour ne jamais oublier, Israël a été victime de la pire attaque de son histoire sur son territoire.

1 200 personnes sauvagement assassinées, plus de 13 000 blessés, le pire massacre de Juifs depuis la Shoah, et toujours 136 otages dont nous ne savons rien, privés de tout dans les tunnels de Gaza. Pourtant, il n’aura pas fallu 100 jours pour que l’inversion accusatoire des thuriféraires de la cause palestinienne porte ses fruits. Israël, victime le 7 octobre de crimes contre l’humanité par un ennemi implaccable qui lui promet l’annihilation et l’extermination de sa population, se retrouve accusé de commettre un génocide.

Incroyable, mais hélas, la triste réalité…

L’Afrique du Sud, avec le soutien de 61 autres pays, tous moins démocratiques les uns que les autres, a décidé d’ouvrir un nouveau front, judiciaire celui-là, contre Israël. Le petit État juif, aux prises avec les islamistes sur 5 fronts déjà, doit aussi affronter l’infamie devant la Cour Internationale de Justice à La Haye.

La plaidoirie sud-africaine a été simplement pathétique, reprenant toute la rhétorique du Hamas. Israël, bien sûr, sera innocenté. Mais ce simulacre de procès peut durer des années et le mal est fait. La calomnie et les mensonges moyenâgeux feront leurs œuvres dévastatrices.

 

D’autant que ce n’est pas la première fois qu’Israël se retrouve accusé de génocide contre les Palestiniens.

Non, ces accusations de génocide à l’encontre des Palestiniens existent depuis que l’État d’Israël existe. C’est d’ailleurs l’argument favori de ceux qui portent en eux la haine d’Israël. Pourtant, les faits sont têtus. Non seulement la population de la bande de Gaza a décuplé en 75 ans, passant de 200 000 à 2,2 millions d’habitants, un boom démographique à l’opposé de toute allégation de génocide ou de nettoyage ethnique, mais en plus Israël n’a plus aucun contrôle sur ce territoire qu’il a totalement évacué en 2005.

Les Palestiniens avaient leur destin entre leurs mains. Israël se mêlait de ses affaires. Il y avait le cessez-le-feu le 6 octobre 2023. Mais le Hamas, élu par les Palestiniens, a rompu cette trêve. Et ceux qui déclarent la guerre sans motifs légitimes portent seuls la responsabilité des conséquences qu’elle génère.

 

Surtout que ces nouvelles accusations de génocide sont à l’opposé de la réalité sur le terrain…

Oui, et c’est cela le plus nauséabond.

Aucun pays n’a pris autant de précaution pour protéger les civils qu’Israël le fait actuellement. Aucun !

Quel autre pays au monde continue de livrer de l’eau et de l’électricité à un territoire ennemi, en pleine guerre, alors que rien ne l’y oblige ? Aucun !

Quel autre pays au monde accepte la livraison d’aides humanitaires en sachant pertinemment que cette aide sera détournée à des fins militaires contre lui-même ? Aucun !

Quel autre pays au monde se contraint d’accepter le chantage des boucliers humains par un ennemi qui n’a que faire de la vie de son peuple et se restreint dans ses opérations militaires ? Aucun !

Quel autre pays au monde accepte de réduire l’intensité de ses opérations militaires pour être toujours plus précautionneux avec les civils ? Aucun !

Limiter ses engagements militaires pour minimiser les victimes civiles, c’est accorder au Hamas un avantage stratégique en le rendant moins exposé aux frappes, lui permettant de préserver ses ressources et de poursuivre ses activités mortifères. Aucun autre pays au monde n’accepte de faire une chose pareille, à part Israël. Pas un seul ! Pas même la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis lorsqu’ils ont combattu Al-Qaida en Afghanistan ou Daesh à Mossoul et à Raqqa !

Israël se retrouve impliqué dans une guerre asymétrique qu’il n’a pas souhaité, qui lui a été imposée, contre un ennemi qui ne respecte rien et, malgré tout cela, Israël est accusé de génocide. Ça n’a aucun sens ! C’est indigne ! Mais c’est le signe de la corruption qui gangrène les plus hautes instances de la justice internationale.

Cette guerre, qui traduit la faillite morale et humaine de nos sociétés, doit aller à son terme. Le Hamas ne peut pas, ne doit pas être sauvé, car ce serait donner une prime inacceptable à la barbarie la plus absolue. Ce serait alors le franchissement de la dernière digue qui empêche le chaos de submerger le monde.