Le 16 septembre dernier, une nouvelle a fait le tour du monde : « Une commission de l’ONU accuse Israël de génocide ». Immédiatement, les grands médias se sont précipités dessus. Un rapport de plus de 70 pages, estampillé « ONU », accusant l’État juif du pire des crime – comment passer outre ?
Mais comme à chaque fois, dès qu’on gratte un peu la surface, on découvre une farce, accompagnée d’une énième faillite journalistique.
En réalité, ce rapport n’émane ni de l’ONU dans son ensemble, ni d’un tribunal international. Il provient d’une commission du Conseil des droits de l’homme, créée en 2021 à l’initiative du Pakistan et de l’Organisation de la coopération islamique. Autrement dit : un instrument politique, rien de plus. Et quand on regarde le vote, ce sont 24 pays qui l’ont soutenu… parmi lesquels les pires régimes de la planète : Russie, Chine, Qatar, Cuba, Algérie, Soudan… la liste parle d’elle-même.
Quant au contenu, il repose largement sur des données manipulées, souvent fournies directement par le Hamas, et ignore systématiquement tout ce qui contredirait la thèse de l’accusation. Pas un mot sur la puissance militaire du Hamas. Rien sur son réseau tentaculaire de tunnels. Silence complet sur son usage massif de boucliers humains. Silence aussi sur les roquettes qui s’abattent sur Gaza, sur les maisons piégées, sur les exactions commises contre les Gazaouis eux-mêmes.
Les otages ? Mentionnés quatre fois seulement, et uniquement pour mettre en doute les intentions d’Israël. Pas un mot sur les cibles militaires légitimes. Pas un mot non plus sur les efforts humanitaires d’Israël — des efforts jamais vus dans aucun conflit dans l’histoire.
Ce n’est pas un rapport, c’est un réquisitoire biaisé, construit pour valider une accusation écrite d’avance.
Oui, la guerre est terrible. Mais Israël agit en légitime défense, après avoir subi le pire massacre de son histoire face à un ennemi qui a juré de recommencer encore et encore, jusqu’à son anéantissement.
Rappelons-le : le génocide a une définition juridique stricte. Il suppose une intention claire de détruire un groupe « en tout ou en partie ». Or, à Gaza, les seuls à nourrir une telle volonté d’extermination sont les terroristes du Hamas, qui l’ont prouvé dans le sang, le viol et la terreur le 7 octobre 2023.
Face à cela, l’objectif d’Israël est limpide : démanteler définitivement les capacités militaires du Hamas, empêcher toute nouvelle attaque et libérer les otages. Jamais il n’a été question d’éradiquer deux millions de Gazaouis – cela n’a aucun sens.
C’est pourquoi, pour compenser ce vide juridique, les accusateurs brandissent les conséquences de la guerre — morts civiles, destructions, insécurité alimentaire — comme si cela suffisait. Mais si les pertes civiles suffisaient à prouver un génocide, alors toutes les guerres de l’histoire porteraient ce qualificatif. Et le mot n’aurait plus de valeur.
Oui, les civils souffrent. Mais la responsabilité incombe au Hamas, qui a implanté son arsenal militaire au cœur des zones résidentielles, des écoles, des hôpitaux, des mosquées ; et qui refuse toujours de libérer les otages, condition indispensable pour mettre fin au conflit.
Israël, au contraire, multiplie les mécanismes inédits pour limiter les pertes : avertissements, couloirs humanitaires, tracts, appels téléphoniques, pauses d’évacuation, annulation de frappes pourtant légitimes lorsque les risques pour les civils sont jugés trop élevés. Tsahal engage même ses soldats au sol, au prix parfois de lourdes pertes, pour réduire les dommages collatéraux. C’est exactement l’inverse d’un génocide – et les experts militaires s’accordent tous sur ce point.
L’accusation de génocide n’est qu’un infecte instrument politique, un cas d’école du lawfare, destiné à délégitimer et diaboliser Israël, à l’isoler diplomatiquement – exactement ce que Yahya Sinwar espérait en orchestrant son orgie d’horreurs.
« Un mensonge répété une fois reste un mensonge ; répété mille fois, il devient une vérité », disait Joseph Goebbels. Nous y sommes. La stratégie des islamo-palestinistes fonctionne. Elle fonctionne si bien que même les alliés d’Israël, comme la France, se sentent contraints de reconnaître un État palestinien qui n’existe pas et sont prêts à envisager des sanctions contre l’État juif.
Les mots ont un poids. Le droit aussi. Mensonges et rapports biaisés ne changeront rien à la réalité : Israël défend sa terre, son peuple et la dignité humaine. Et c’est dans ce combat que brille la vérité.