La Grande Conférence d’Agir Ensemble

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Bonjour Arié Bensemhoun, mardi 19 mars a eu lieu la Grande Conférence d’Agir Ensemble à la salle Pleyel. Quelle était le sens ce rendez-vous ?

Bonjour Ilana,

Les 11, 15 et 19 mars 2012 ont eu lieu à Toulouse et Montauban, les premiers attentats djihadistes en France du 21e siècle. Mardi soir, à la salle Pleyel, nous voulions commémorer le 12ème anniversaire de ces tueries. Il fallait rappeler, pour ne jamais les oublier les noms des victimes :  Mohamed Legouad ; Abel Chennouf et Imad Ibn Ziaten et Jonathan Sandler, ses deux enfants Aryeh et Gabriel et la petite Myriam Monsonégo.

Nous voulions aussi que notre Grande Conférence d’Agir Ensemble coïncide avec la sortie du livre évènement de Bernard-Henri Lévy : Solitude d’Israël. 5 mois après les massacres du 7 octobre, il fallait établir le lien entre les crimes barbares des islamistes qui devraient mobiliser toutes les démocraties, comme ce fut le cas contre Al Qaida ou l’État islamique et la solitude d’Israël qui se trouve en première ligne de ce combat.

Et puis, rappeler que nous avons créé Agir Ensemble, parce que l’urgence d’agir commande d’informer, de convaincre et de mobiliser toutes les forces vives et républicaines qui comprennent que ce qui menace Israël menace la France. Qu’il n’y a pas de fatalité à renoncer ou se soumettre, qu’il faut combattre les islamistes et résister aux extrêmes.

C’est ce que nous avons fait et continuerons à faire.

De l’avis de tous les intervenants et des participants ce fut un immense succès. Pourquoi selon vous ?

Peut-être parce que la mythique salle Pleyel, qui accueillit en avril 1933 le congrès Antifasciste qui deviendra le Comité Amsterdam-Pleyel, pleine à craquer a une vibration particulière et que nous étions près de 2200 personnes, sur les plus de 3000 qui s’étaient inscrites.

Et puis, l’émotion et la douleur qui nous étreignent depuis le 7 octobre, lorsqu’elles sont sublimées par la mise en scène, de notre ami Steve Suissa, qui mêle musique classique, films documentaires, table ronde et interventions solennelles, deviennent des forces qui ont donné un ton particulier à cette soirée inédite.

Enfin, parce que la qualité des intervenants a soulevé l’enthousiasme et la ferveur d’un public rassemblé pour exprimer son inquiétude pour la France et sa solidarité avec Israël.

L’espoir aussi que nos actions débouchent sur la prise de conscience qu’il faut, combattre les idéologies de haine et défendre la laïcité, l’universalisme de la République, l’égalité des droits et le respect de tous, la force de nos valeurs et la richesse de notre culture.

Arié, dites-nous en plus sur le déroulé de la soirée ?

Après l’hommage aux victimes du terrorisme, nous avons eu un débat animé par Christophe Barbier avec Laurence Ferrari, Mona Jafarian, Michael Prazan et Anne Berest sur « Ce que le 7 octobre nous dit de l’état du monde, de la haine des Juifs et de la France face à la menace islamiste et terroriste ».

Jean-Michel Blanquer, le président du Laboratoire de la République et ancien ministre de l’Éducation nationale s’est exprimé sur l’urgence d’une géopolitique de la démocratie au Moyen-Orient.

L’ancien Premier ministre Manuel Valls a quant à lui, prononcé un discours puissant sur la France et Israël en première ligne face à l’islam radical. Il a notamment déclaré « Le Bataclan, la rave-party de Nova, le même mal nous a infligé les mêmes peines. C’est pourquoi nous devons défendre le droit d’Israël à se défendre ».

Enfin, pour clôturer cette soirée, Bernard-Henri Lévy, dans une leçon magistrale, nous a dit pourquoi le livre « Solitude d’Israël », (que chacun devrait lire et offrir au moins à un ami non juif), né d’une promesse faite aux familles des otages et des victimes, qu’il a rencontré dés le 9 octobre alors qu’il fut l’un des premiers à se rendre en Israël, est un témoignage et une réponse au « mal absolu, au mal pour le mal, un mal pour rien, à l’absurde déferlement de violence qui n’avait pour but que de massacrer des Juifs, le plus de Juifs possibles », et dire à ceux : « horribles négationnistes qui voudraient faire du 7 octobre un simple point de détail de l’Histoire, que nous ne les laisserons pas faire ».

Quelle est la suite pour Agir Ensemble ?

Dès mercredi 27 mars, nous organisons à la Maison de la Chimie notre seconde Master class avec François Zimeray, ancien Ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme et avocat à la Cour Pénale Internationale, sur « Le lawfare comme arme de guerre », l’utilisation et la manipulation du droit et des instances internationales pour combattre Israël sur le terrain judiciaire.

D’autres actions et manifestations sont en préparations. Connectez-vous agirensemble.org pour ne rien rater du combat existentiel pour la République et pour Israël, que nous menons et auquel nous vous invitons à participer.