Conflit israélo-palestinien : ne tombons pas dans le piège victimaire des médias

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Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine, vous souhaitez revenir sur l’instrumentalisation des médias par les Palestiniens qui veulent faire passer leurs victimes pour des civils innocents alors qu’elles sont majoritairement impliquées dans des activités terroristes…

En effet. Il est temps que cette diabolisation permanente d’Israël et plus particulièrement de son armée, cesse, et que la vérité éclate enfin au grand jour.

Après une vague de terreur en Israël, dont tout le monde se souvient ou devrait se souvenir, entre le 22 mars et le 5 mai, au cours de laquelle 19 personnes ont été assassinées, Israël a lancé une importante opération antiterroriste en Judée Samarie.

Les combats entre les forces de Tsahal et les organisations terroristes pour certaines liées au Fatah de Mahmoud Abbas quand elles ne faisaient pas partie des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne, ont fait 165 morts côté palestinien. La presse et les ONG se sont empressés de souligner que l’année 2022 avait été la plus sanglante depuis 2015, comme s’il s’agissait de victimes civiles innocentes et pas des terroristes tombés les armes à la main dans une opération de légitime défense menée par les Israéliens.

Dans une dizaine de cas seulement, des civils non armés qui se trouvaient dans la ligne de tir dans des zones de combats, aux côtés des terroristes, ont été tuées. Les palestiniens ont pris l’habitude de faire passer toutes les victimes pour des civils innocents avec la complicité des médias et des ONG pour accabler Israël et surtout pour envoyer le message que la terreur est légitime pour tuer des juifs.

Israël est pourtant habitué à ce traitement médiatique ?

Malheureusement, ce phénomène n’est pas nouveau mais il n’est pas question de s’y habituer au contraire. Pendant des décennies, des enfants palestiniens ont été maltraités et instrumentalisés en tant qu’enfants soldats par des groupes terroristes palestiniens comme le Hamas mais pas que puisque l’Autorité Palestinienne prend toute sa part dans ce qu’il faut appeler une stratégie d’abus contre les enfants transformés en tueurs au nom du culte des martyrs. L’exploitation d’enfants innocents était déjà un élément central de la stratégie militaire de Yasser Arafat pendant la deuxième Intifada. Mais les abus continuent à ce jour, et l’endoctrinement commence dès l’école maternelle.

Israël envisage-t-il de prouver le bienfondé de son action en judée Samarie contre les factions armées palestiniennes ?

Oui. Israël aurait présenté à Virginia Gamba, représentante spéciale des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, en visite en Israël la semaine dernière, des preuves que la plupart des mineurs palestiniens tués par les troupes israéliennes étaient des membres des groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique, ou se livraient à des activités paramilitaires.

Virginia Gamba doit rendre son rapport annuel sur les atteintes aux enfants dans le conflit israélo-palestinien mais cette fois, Jérusalem compte prendre les devants et défendre son action.

Des sources diplomatiques citées par la Chaîne 13 ont indiqué que des officiels israéliens lui ont parlé de « l’utilisation cynique d’enfants par les groupes terroristes palestiniens« , portant « sur le recrutement d’enfants et d’adolescents comme combattants, leur entraînement au maniement d’armes, l’existence de camps d’été, l’endoctrinement et l’utilisation des écoles de l’UNRWA comme refuges pour les terroristes« .

Chez les Palestiniens, cette confusion volontaire et permanente entre « victimes innocentes » et « terroristes » leur permet d’avancer leurs pions dans cette guerre de communication…

C’est une stratégie dramatique, et on le voit d’ailleurs très bien dans l’affaire « Salah Hamouri ».

Salah Hamouri est un terroriste, membre du FPLP, condamné par Israël, libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers avec le Hamas et qui jamais fait mystère de son appartenance à l’organisation terroriste. Pourtant il est porté aux nues par une partie de la classe politique d’extrême gauche et nombre d’ONG pseudo humanitaristes.

Certains en France à l’Extrême-gauche et dans certains milieux diplomatiques, s’entêtent à faire de lui un « avocat militant des droits de l’homme », comme si c’était à ce titre que la justice israélienne le poursuit. Qu’il ait été accueilli en France, après avoir été expulsé par Israël, comme un quasi-héros par des élus du PC et de LFI est une honte. Ce qui est profondément choquant et d’une certaine manière pathétique, quand on connaît le combat que mène la France contre l’islamisme et le terrorisme, c’est ce deux poids de mesures.

Y voyez-vous une forme d’ingérence ?

C’est le moins qu’on puisse dire. Nous avons deux démocraties, la France et Israël, qui sont des Etats de droit et personne n’a à s’immiscer dans la manière dont un Etat de droit gére sa justice et les atteintes à la sûreté de son territoire.

La diplomatie française devrait en premier lieu balayer devant sa porte avant de donner des leçons à Israël sur sa manière de lutter contre le terrorisme.

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