Cessez-le-feu

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Voir le podcast ci-dessous

 

Bonjour Arié Bensemhoun, 2 mois jour pour jour après le pogrom du 7 Octobre, vous souhaitiez évoquer les innombrables appels aux cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas

Bonjour Ilana, alors que les combats ont repris à Gaza après la trêve rompue par le Hamas, les appels au cessez-le-feu, entonnés par tous ceux qui veulent priver Israël de son droit légitime à se défendre, deviennent de plus en plus bruyants pour ne pas dire assourdissants. C’est d’autant plus injuste et inquiétant que cela met directement en péril la sécurité d’Israël, menacé de destruction par les proxis de l’Iran sur 4 fronts.

Ce double standard, si caractéristique de l’antisionisme, persiste au plus haut sommet de l’État français et des instances internationales. Ce traitement inégal envers Israël est conforme à la définition, que donne de l’antisémitisme l’IHRA, pourtant adoptée par la France à travers la voix de son Président et par le vote de résolutions à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Pourquoi alors, Catherine Colonna, Ministre des affaires étrangères et Sébastien Lecornu, Ministre des armées dans un article publié par La Tribune, déclarent-ils que « l’urgence doit être une trêve durable entre Israël et le Hamas » ? La même Catherine Colonna qui expliquait pourtant dans le même journal le 22 octobre que la guerre contre le Hamas était légitime.

Pourquoi Emmanuel Macron appelle-t-il à « redoubler d’efforts pour parvenir à un cessez-le-feu durable » ? Le même Emmanuel Macron qui proposait de créer une coalition internationale anti-Hamas. Imaginent-elles, ces belles âmes, que le Hamas terroriste puisse être un interlocuteur légitime pour bâtir la paix après la guerre ? La mauvaise blague… je n’ose y croire !

Alors pourquoi ?

Sans doute par peur de perdre le peu d’influence qu’il reste à la France dans les pays arabes. Mais il est trop tard, car la France n’est plus ni entendue, ni attendue !

Ou par crainte de fâcher la rue Arabe et la horde des islamistes qui nous menacent et qui sont prêts à passer à l’action, comme ce fut le cas le weekend dernier avec l’attentat du Quai de Grenelle à Paris.  Terrible, car la reddition en rase campagne de la République est le pire message envoyé aux islamistes qui nous pensent faibles et vulnérables !

Par lâcheté, aussi hélas, on renonce à défendre ce qui est juste afin d’amadouer les extrémistes.

C’est encore l’esprit munichois qui souffle sur nos démocraties apeurées, plus prompt à se coucher devant l’ennemi qu’à lui résister et l’affronter ! N’avons-nous vraiment rien retenu de l’Histoire ?

Pour vous, un cessez-le-feu serait une stratégie pour préserver le Hamas ? Ça semble incroyable…

Absolument, seul le Hamas qui détient encore plus de 100 otages, qui a rompu la trêve et commis un attentat à Jérusalem lorsqu’elle était encore en vigueur, qui a trahi ses engagements envers les femmes et les enfants otages, qui bombarde tous les jours Israël avec ses missiles, qui nous dit qu’il recommencera ce qu’il a fait le 7 octobre jusqu’à l’annihilation d’Israël… oui, un cessez-le-feu reviendrait à sauver le Hamas de la déroute et lui donner une prime après avoir massacrer 1200 personnes. Une prime à la barbarie. IMPENSABLE !

C’est pourquoi, Israël ne cédera pas aux injonctions de « ses amis » au risque de compromettre sa sécurité et son existence, ni aux pressions de la communauté internationale, qui a depuis longtemps trahi sa vocation au service de la paix et des droits humains.

Il y a pourtant une alternative au cessez-le-feu pour préserver la vie des civils de Gaza, que le Hamas libère les otages, qu’il dépose les armes et qu’il se rende sans condition ! Je suis étonné que cette option n’ait pas été privilégié jusqu’à présent, car c’est la seule solution !

Quid de la solution à deux États… ?

Pour gagner la paix, il faut d’abord gagner la guerre. Les arabes palestiniens n’ont de toute façon jamais voulu de cette solution à deux Etats. Cinq fois un Etat palestinien indépendant leur a été proposé, cinq fois ils l’ont refusée. Le moment venu, il y aura d’autres solutions conformes aux besoins des parties au conflit et à la réalité de la situation et du rapport de force sur le terrain.

Israël se bat pour la survie de son peuple et pour son droit légitime à exister. C’est une question de justice, de morale et de dignité.

Les Juifs ne sont plus des boucs émissaires, et Israël ne sera pas le Juif des Nations ! L’ONU va devoir s’y faire…