100 Jours de Guerre

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on print
Share on email

Bonjour Arié Bensemhoun, ce dimanche, cela fera 100 jours que le Hamas a déclaré la guerre à Israël, que cela vous inspire-t-il ?

Bonjour Ilana,

Le 7 octobre 2023, le Hamas a commis un acte d’une barbarie absolue en massacrant plus de 1200 personnes. Depuis ce jour, le monde a changé, et rien ne sera plus jamais comme avant.

Alors qu’Israël se retrouve à nouveau entraînée dans une guerre qu’elle n’a pas voulue et qui pourrait perdurer toute l’année 2024, comment ne pas être attristé et en colère en réalisant comment nous en sommes arrivés là…

Le 12 septembre 2005, après 38 années d’administration de la bande de Gaza, Israël s’en est retiré, laissant les Palestiniens face à leur destin avec tous les atouts pour réussir. Malgré les espoirs que Gaza pourrait devenir un exemple éclatant d’autodétermination pour un peuple animé par la paix et cherchant à construire son État aux côtés d’Israël, la vision de Gaza en tant que future Singapour du Moyen-Orient s’est rapidement évanouie. Il n’aura fallu que quelques mois, le 25 janvier 2006, pour que les Palestiniens rejettent la voie de la paix pour celle de la haine et de la guerre en élisant le Hamas pour les représenter.

De cette bande de terre qui avait tout pour être prospère, ils ont fait une gigantesque plateforme dédiée à la guerre. Ils ont édifié des centaines de kilomètres de tunnels, construit des bases de lancement de missiles et d’autres infrastructures terroristes, effectué des tirs incessants de roquettes contre Israël, perpétré des attentats terroristes de toutes sortes, tenté des infiltrations en territoire israélien, endoctriné les enfants à la haine, glorifié des adolescents terroristes, et commis bien d’autres horreurs encore…

Tout cela, alimenté par la corruption et le détournement des milliards de dollars de l’aide internationale.

Tout cela, au détriment des Palestiniens.

Tout cela, avec un unique objectif : l’annihilation d’Israël.

Le Hamas a volé aux Palestiniens de Gaza la paix et la prospérité qui étaient à portée de mains, et pourtant … Aveuglés par l’idéologie islamiste, la haine des Juifs et d’Israël, ils sont plus de 70% à continuer à les soutenir et à plébisciter la violence et le terrorisme, y compris en Judée Samarie, où la tension est à son maximum. Quel naufrage …

 

Pourtant, toute cette machine de haine et de terreur s’est construite sous nos yeux…

Oui, et le temps viendra pour que toute la lumière soit faite et tenter de comprendre comment Israël a pu s’aveugler à ce point. Mais il y a un contexte que nous n’avons cessé de dénoncer et de condamner : l’insupportable tropisme propalestinien et anti-israélien qui sévit dans les instances internationales et qui favorise le pourrissement de la situation.

C’est une faillite ! Que dire des organisations humanitaires et particulièrement de l’UNRWA ? Complices du Hamas depuis des années, elles sont responsables de la perpétuation du conflit et de la haine d’Israël.

La communauté internationale classe le Hamas comme une organisation terroriste, mais refuse de la traiter comme telle. C’est dingue ! Elle s’imagine encore qu’une solution à deux Etats est possible, incapable de comprendre que le Hamas en est le principal obstacle, incapable de comprendre que les Palestiniens eux-mêmes n’en ont jamais voulu.

 

Et pourtant, ne faut-il pas déjà penser au jour d’après ?

Comment envisager le jour d’après tant que des groupes terroristes seront aux commandes de la société palestinienne, tant que le Hamas et les autres organisations n’auront pas été éradiqués, tant que les infrastructures alimentant la terreur n’auront pas été démantelées ?

Comment espérer la paix tant que les Palestiniens ne se seront pas tournés vers une solution politique pacifique, respectant les principes démocratiques de liberté et d’honnêteté ?

Si de ces 100 jours, Ilana, je ne devais retenir qu’un mot, ce serait « faillite » : Faillite sécuritaire israélienne, faillite de la communauté internationale, faillite morale, et surtout, faillite de l’humanité car il y a encore 136 otages retenus, dans les conditions que nous ne sommes pas capables d’imaginer, à Gaza. Des hommes, des femmes et des enfants, qu’il faut absolument libérer.

Afin que le 7 octobre ne se reproduise jamais et qu’un jour, peut-être, il puisse y avoir la paix, cette guerre qui nous a été imposée, qui est juste, morale et digne, doit aller à son terme et que les terroristes du Hamas soient définitivement défaits.

Ça prendra le temps que ça prendra, mais Israël vaincra, parce qu’Israël n’a pas d’autre choix. Les juifs ont compris qu’ils n’ont nulle part ailleurs où aller.

Le jour d’après attendra !


Ecouter le podcast ci-dessous