C’est une rare constante dans la diplomatie de Donald Trump. Depuis sa prise de fonction en 2017, le Président américain manifeste un soutien indéfectible à Israël, avec pour dernier exemple en date la décision de ne plus considérer les implantations israéliennes comme contraires au droit international.
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017, le Président américain a déjà reconnu Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu et l’annexion par Israël du plateau du Golan.
La politique américaine s’appuyait jusqu’ici sur un avis juridique du département d’Etat remontant à 1978, selon lequel « l’établissement de colonies de population dans ces territoires n’était pas conforme au droit international ». Mike Pompeo a donc décidé que cet avis était caduc. « La vérité », dit-il « c’est qu’il n’y aura jamais de solution judiciaire au conflit et que les débats sur qui a raison et qui a tort au regard du droit international n’apporteront pas la paix ».
Ce tournant dans la politique étrangère américaine intervient juste après la décision, le 12 novembre 2019, de la Cour de justice de l’Union européenne de valider l’étiquetage des denrées alimentaires originaires de territoires « occupés » par l’État d’Israël. Depuis, les États-Unis se sont dits « profondément préoccupés ».
Les implantations et le droit international : mise en perspective de la récente déclaration américaine
- 13 novembre, 2019
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